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saint nicolas de port - Page 4

  • Un dominicain italien en visite à Saint-Nicolas-de-Port

    Le plus grand historien de l'évêque de Myre est arrivé en Lorraine. Rencontre avec le Père Gerardo Cioffari.

     

    p. cioffari à st nicolas de port.jpgInstants d'émotion pour le Père dominicain Gerardo Cioffari, hier après-midi, à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. Dans un programme mené à un train d'enfer, le directeur du Centre d'études nicolaïennes de Bari (sud de l'Italie), ville où repose l'essentiel de la dépouille de saint Nicolas (« Environ 70 % », précise-t-il), a redécouvert un édifice qui, depuis son dernier passage en 1985, a bien changé. Un important chantier de restauration est passé par là.

     

    Comme un simple touriste, le Père Gerardo Cioffari (65 ans) s'est fait prendre en photo devant la statue du patron des Lorrains à qui il a voué une grande partie de son existence. « Travailler sur saint Nicolas, c'est mon métier », confie-t-il.

     

    Ses recherches seront d'ailleurs récompensées par le prix 2008 de l'Académie de saint-Nicolas. « Pour l'ensemble de son œuvre ». Constituée en 2007, l'Académie regroupe trois associations lorraines : Connaissance et renaissance de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, la confrérie Saint-Nicolas de Yutz et les Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome.

     

    Arrivé mardi soir, le Dominicain quittera la Lorraine samedi après avoir donné deux conférences (à Nancy au Musée lorrain et à Metz à l'Amphi Le Moigne) et reçu son prix aujourd'hui à Thionville.

     

    Avec Gerardo Cioffari, une autre approche de saint Nicolas passe par la Lorraine. A Bari, l'évêque de Myre est ainsi fêté à deux reprises : le 6 décembre et le 9 mai, jour anniversaire de l'arrivée de la sainte dépouille dans les Pouilles. « En mai, le pèlerinage dure trois jours », précise Gerardo Cioffari, « Aujourd'hui, le phénomène le plus important est constitué par la forte présence de Russes. C'est le nouveau visage de saint Nicolas, celui de l'œcuménisme. En Russie, la fête nationale a lieu en mai. Il s'agit quand même du seul cas de l'histoire où une nation orthodoxe fête un événement catholique ». Mais dans les premiers temps du christianisme, c'était la même Eglise.

     

    Passé, présent et futur... Le dominicain Gerardo Cioffari plonge dans de multiples sources. « Il y a encore beaucoup à faire et à découvrir ». Il l'affirme : « Nous pouvons dire aujourd'hui de manière scientifique que saint Nicolas a bien existé et qu'il a participé au Concile de Nicée. Pour cela, il faut s'appuyer sur un texte appelé 'La geste des officiers'. Il relate la libération des trois innocents et des trois officiers et présente beaucoup d'éléments géographiques et historiques. Les autres écrits relèvent souvent autant de l'histoire que de la légende. Nous avons ainsi la certitude de trois ou quatre épisodes. Cinq autres sont probables. Les autres tiennent de la fable des miracles, pas de la foi ».

     

    Le 10 décembre, lors de sa conférence au Musée lorrain, le père dominicain a également produit des photos d'un texte russe (le discours sur la Translation des reliques) qui crédibilise un peu plus l'authenticité de la relique portoise, une phalange dérobée à Bari. Même si, vu la taille de ce bout de doigt, saint Nicolas avait plus le gabarit d'un solide bûcheron vosgien que d'un humble religieux.

     

    [d’après l’Est Républicain | 11.12.08]

  • Des milliers de pèlerins pour la 763ème procession en l’honneur de saint Nicolas

    Samedi 6 décembre, la basilique de Saint-Nicolas-de-Port était pleine de fidèles qui ont dédié procession et cantiques au saint patron des Lorrains.

     

    procession st nicolas.jpgDeux évêques, des religieux en vêtements liturgiques traditionnels, des petits pages bien sages, des milliers de fidèles... La 763ème procession aux flambeaux en l'honneur de saint Nicolas s'est déroulée dans une grande ferveur samedi soir à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. Célébration qui avait une dimension internationale. Déjà parce que c'est l'évêque italien Mgr Pietro Santoro, du diocèse d'Avezzano, qui présidait cette procession. Et puis, comme l'a souligné dans son mot d'accueil l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, parce que de nombreux pèlerins venus d'Amérique, du Canada, du Pérou, de Thaïlande, de Finlande, de Suède, etc., mais aussi des orthodoxes d'Ukraine, de Roumanie, de Serbie, du Liban étaient parmi la foule exceptionnellement dense.

     

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul a coprésidé la cérémonie religieuse. « Deux évêques pour nous dire, avec saint Nicolas, que nous sommes l'Eglise, peuple de Dieu » a rappelé l'abbé Jacquot, qui a poursuivi : « Et quelle joie d'accueillir Mgr Pietro Santoro ». Pas un inconnu, car il fut prêtre du diocèse de San Salvo où se situe la paroisse jumelée à celle de Saint-Nicolas-de-Port depuis de nombreuses années. Venu vénérer avec les fidèles saint Nicolas, « saint de l'Eglise universelle, notre contemporain » a rappelé Mgr Santoro.

     

    Procession basilique St Nicolas de Port 09.12.06 051.jpg« La solitude est la grande maladie de notre époque » a dit l'évêque italien. Saint Nicolas, pasteur du peuple chrétien, libérateur des prisonniers, gardien des voyageurs sur terre et sur mer, protecteur de la Lorraine pourra-t-il sauver cette société ? Réflexion au cours de la procession qui s'est déroulée dans une basilique seulement éclairée par un flot de lucioles provenant des cierges des fidèles qui ont chanté les traditionnelles louanges à l'évêque de Myre : « Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains... ».

     

    Dans l'imposant et majestueux édifice Renaissance, saint Nicolas a été vénéré dans la plus pure tradition qui se perpétue depuis 1245 en souvenir de la libération, par l'intercession du saint évêque, du sire Cunon de Réchicourt, emprisonné à Gaza, dans l’actuelle Palestine.

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.12.08]

     

  • Samedi 6 décembre : 763ème procession en l'honneur de Saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port

    Samedi 6 décembre 2008 à 20 h 30 se déroulera la 763ème procession en l'honneur de saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle, 15 km de Nancy).

    762e procession st nicolas 08.12.07 010.jpg

    La messe et la procession seront présidées par Mgr Pietro Santoro, évêque d'Avezzano (Italie) et Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul.

    Et, comme depuis 763 ans, les quelques 2.000 pèlerins attendus chanteront avec joie et ferveur le célèbre cantique en l'honneur de saint Nicolas :

    "Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains.

    Vient, couvre encore de ton doux patronage,

    Tes vieux amis, les enfants des Lorrains."

    762e procession st nicolas 08.12.07 023.jpg
  • Cimetière vandalisé à Saint-Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)

    tombe saccagée.jpgTrente et une tombes de l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port vandalisées dans la nuit du 24 au 25 septembre. Seules les sépultures avec des croix en pierre étaient visées. Dans la rue Charles-Courtois, à proximité du Musée français de la brasserie, l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port et ses 800 sépultures. Des concessions parfois plus que centenaires protégées par un mur d'enceinte de près de 2 mètres.

     

    L'unique porte d'entrée réservée au public ouvre à 7 h et est verrouillée à 20 h. Hier matin, un employé a tourné la clé « à 7 h 10 », précise l'intéressé. Un agent d'entretien qui venait désherber peu après l'ouverture, donnait l'alerte en constatant que plusieurs tombes étaient vandalisées. Au total, 31 monuments sont concernés.

     

    Dans le collimateur des casseurs – des immondes imbéciles dirions-nous -, uniquement des tombes anciennes surplombées de croix en pierre. Des croix parfois imposantes, de plusieurs centaines de kilos.

     

    A gauche de l'entrée, une croix a littéralement éventré, dans sa chute, une pierre tombale datée de 1828.

     

    ange décapité.jpgUn peu plus loin, une autre croix a décapité un ange ou repose un défunt de 19 ans. « Des éléments projetés ont parfois été retrouvés au milieu des allées », rapporte Isabelle Lokiec-Schwab, directrice générale des services à la ville de Saint-Nicolas. « Toute la municipalité est outrée par cet acte indécent qui porte atteinte à la mémoire », poursuit-elle, se faisant l'écho de Luc Binsinger, maire de la ville, retenu hier en fin de journée dans une réunion. « La mairie a porté plainte et nous invitons toutes les familles concernées à faire de même. La difficulté reste maintenant pour nous de pouvoir joindre toutes les personnes pour les accompagner ».

     

    cimetière saccagé.jpgEn fin de matinée, la police a réalisé de nombreux relevés et prélèvements. Une enquête de police est engagée. Le cimetière a été fermé au public pour le bon déroulement des opérations de police scientifique et technique. Les enquêteurs ont notamment prélevé au moins une bouteille de soda et des restes de nourritures abandonnés sur place.

     

    Au fond du cimetière, derrière une tombe en marbre, les restes d'un paquet de chips. Sur les tuiles du mur d'enceinte, un cierge sectionné, comme oublié durant la fuite des vandales. Acte de pur vandalisme ? Rituel de profanation ? Probablement des actes de jeunes satanistes déboussolés imbibés d’alcool…

     

    Encore une fois les symboles de la foi chrétienne sont visés. A quand des cérémonies en réparation initiées par le clergé comme le font nos frères juifs ou musulmans ? Notre foi catholique est touchée au cœur lorsque l’on s’attaque à nos défunts et à la croix du Christ. Il faut que ces individus soient sévèrement punis pour ces actes blasphématoires. Nous attendons les mesures de nos gouvernants afin de mettre un terme à ces actes insupportables de christianophobie (voire cathophobie...) qui s’attaquent aux racines religieuses de notre pays.

     

    [source : Est Républicain... et nos commentaires personnels]